Crème avait envie de passer un petit moment toute seule
Elle qui passe sa vie à se frotter aux autres
Elle savoure ce moment de tranquilité
En écoutant du Chopin.
Se suffire à soi-même sans être secouée,
Est une étrange félicité.
Crème avait envie de passer un petit moment toute seule
Elle qui passe sa vie à se frotter aux autres
Elle savoure ce moment de tranquilité
En écoutant du Chopin.
Se suffire à soi-même sans être secouée,
Est une étrange félicité.
Le problème avec les filles en Chocolat
C’est qu’on s’en met partout
Elles fondent au premier coup de coeur
Et après bon courage
Pour faire le ménage
La dernière fois que j’en ai invité une à la maison
J’ai pris 20 kilos
Juste à la regarder dormir.
Et encore 20 kilos de plus
A essayer de la faire partir
Sans que personne ne s’aperçoive
Qu’on avait eu de la visite.
La fille Raisin ne rêvait que d’amour
Mais elle est tombée sur un moustachu
Qui l’a fait poireauter si longtemps dans un tonneau
Qu’elle s’est transformée en vin
Le moustachu était alcoolique
Et la fille Raisin n’eut pas le temps de soupirer
Au fait que personne ne l’aimait jamais pour elle-même
Qu’elle fut bue,
Sans personne pour plus jamais se rappeler d’elle.
Menthe et Chocolat
Vivaient une parfaite passion.
Elles buvaient dans le verre l’une de l’autre
Se rafraichissaient les fesses
Et parfumaient leurs cigarettes respectives
Jusqu’au jour où Chocolat
A fondu pour quelqu’un d’autre.
Menthe a pleuré
Puis elle est allé faire un petit tour du coté des fraises
Et d’un seul coup, tout le monde n’en avait plus que pour elle.
Mais quand elle revoit cette photo,
Elle se remémore les temps anciens et pleure
En épluchant des After-Eights au coin du feu.
Les pieds réchauffés par des vieilles pantoufles à carreaux.
Un chien qui ne l’aime pas pour lui tenir compagnie.
La fille réglisse est une fille collante
Elle enroule ses petites pattes autour de vous
Que vous aimiez son parfum ou non
Elle se glissera dans votre gorge
Juste parce qu’elle ne sait rien faire d’autre.
Un jour où j’ai failli dormir à la rue, j’ai dessiné cette maison. Je continue à penser que ce serait ma maison préférée.
A une lointaine époque j’aimais me plaindre, je lavais mes vêtements à la main dans une bassine, et la procrastination était déjà mon ennemie. Rien n’a changé, à part la machine à laver. Combien de soleils se sont couchés sur une journée qui n’a servi à rien ? Combien de nuit sont tombées, sur des pieds froids qui ne demandaient qu’à marcher ? Contempler le plafond des week-ends durant était mon activité favorite, comme si j’attendais que quelque chose de magique me force à bouger.
Parfois le nouveau monde est un monde cruel. C’est la première histoire que j’ai inventé au monde : l’histoire d’un enfant dans un sac poubelle.