Quand je fais la vaisselle, je pense à la vie et tout est clair.
Puis je rince, je sèche, et j’oublie tout.
Quand je fais la vaisselle, je pense à la vie et tout est clair.
Puis je rince, je sèche, et j’oublie tout.
And they have a plan. A stupid one though.
Si comme tout le monde ici vous êtes accro à Twitter et à tous ses petits potes suceurs de cerveau, rejoignez notre programme de Détox 2023 ! Une collection de prescription de nos Services de Santé Mentale les plus à la pointe… pour remplacer vos Mauvaises Addictions… Par des Addictions bien plus terribles encore, certes ! Mais qui feront une petite cure de jouvence à vos neurones malmenés, le tout garanti sans Mégalomane Contrôle Freak, sans Aspirations de vos données pour les transformer en gloubiboulga pour Intelligences artificielles, sans course au Like et à la Validation et à la Dépression scientifiquement prouvée qui les accompagne ! Pour 2023, on ne souhaite rien d’autre à vos synapses qu’un peu de fraîcheur et de liberté !
Et on inaugure ce merveilleux programme par un petit bijou de journalisme associatif : MEDOR ❤️
* pratique ésotérique consistant à mettre un oeil à une petite statuette rondelette en faisant un voeu. Quand le voeu est exaucé on lui dessine son deuxième oeil. Si à la nouvelle année, l’oeil n’est pas dessiné, on brûle le Daruma. ( que les spécialistes de ce genre de pratique me corrigent si je me trompe ) Je peux vous dire que j’en ai brulé, des Daruma borgnes, depuis 2012 . Cette année, le 24 Novembre 2022 précisément, le sort sera rompu, un daruma aura son deuxième oeil… il ne me restera plus qu’à en racheter un, encore plus gros, encore plus beau, lui dessiner un oeil et invoquer dans le monde réel la version française de :
Ainsi, mon destin sur terre aura été accompli.
Quand la vie t’envoie des Kinks, c’est l’heure de réfléchir à des Inventions Qui Rendent Le Monde Meilleur Et La Vie Plus Agréable
Dans tous les camps de vacances
Vous les trouverez
Ceux qui tirent la gueule
Alors que la fête n’a même pas commencé
Pour Lucas et Ana, elle ne pouvait même pas être envisagée
Leur vie était déjà trop sérieuse
Il y avait trop de gens à fuir
Trop de barrières dressées
Celles en bambou ne feraient qu’un feu de paille
Mais la pierre dans leur coeur
Était là pour toujours
L’insouciance de l’été
Avait pris le gout amer d’un soda pas frais
Parce que dans ce camp de vacances
L’un d’entre eux serait toujours un clandestin
Et il ne leur restait que 5 minutes
Avant de commencer à courir.
Le sport en fait c’est pas une question de coach musclé
Encore moins de tube de l’été
Il s’agissait surtout là de ne pas laisser faire
Quiconque voudrait les séparer .
J.K
Il y a des gens qui vivent bronzés
Qui surfent, qui nagent, qui revivent sur la plage
Qui boivent des cocktails sous les palmiers et lisent des magazines à ragots
Qui partent en expédition, vont dire bonjour à leur parents
Se rappellent pendant deux mois ce que c’est d’exister.
Et il y a nous
à qui rien ne va moins bien que l’été.
J.& U.
Jarvis passait son temps à faire son malin:
« Pop Artiste du Sexe Décomplexé, Provocateur et Dangereux, il symbolise mieux que quiconque l’ambivalence de notre siècle connecté, et l’hypocrisie des censeurs à la libido empêchée. Oui tout le monde est venu sur Internet pour le sexe, et pourtant le sexe est devenu l’argument de censure, l’outil de collective shaming, l’étendard de la diabolisation et la bonne raison de tout interdire et tout contrôler. Ce qui aurait pu être joyeux et libéré, est vérolé, monétisé, exploité, piège à loup qui se referme sur l’utopie de nos libertés. »
Voilà ce qu’on disait sur Jarvis, voilà le genre d’article qui glosait sur ses bites en érection, ses vagins pointus, ses langues empotées et ses culs joyeux et musclés qui dansaient sous la douche. Facile à vendre, facile à choquer, facile à décortiquer.
Personne à part D ne savait que Jarvis avait une oeuvre cachée, une oeuvre sombre et élégante qui ne cherchait rien d’autre que la beauté, une oeuvre dont il était amoureux mais dont personne n’avait rien à dire, et qui du coup, était totalement invendable.
Même les artistes contemporains ont un coeur, disait Jarvis, et heureusement c’est la dernière chose que personne ne sait comment marketer. Mais parfois, les soirs de peine lune, il aurait bien aimé en vivre.